La dysgraphie
C'est quoi la dysgraphie ?
« La dysgraphie est une difficulté à accomplir les gestes particuliers de l'écriture, contrairement à l'agraphie qui est une perte complète de la capacité à écrire. Ces troubles surviennent indépendamment des capacités à lire et ne sont pas liés à un trouble psychologique. La dysgraphie est un handicap de transcription, ce qui signifie que c'est un trouble graphique associé à des gestes graphiques handicapants, au codage orthographique (orthographe), et au mouvement des doigts lors de l'écriture. Ce trouble peut s'accompagner d'autres troubles comme le trouble de la parole, de déficit de l'attention, ou dyspraxie développementale. Dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV), la dysgraphie est caractérisée par un trouble d'apprentissage dans la catégorie des expressions écrites. Le terme dysgraphie vient des mots grecs dys signifiant « handicap » et graphia, « écrire des lettres avec la main. »
Selon le neuropsychiatre français Julian de Ajuriaguerra, est dysgraphique « un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. » Wikipedia
Témoignage d’une maman d’un adolescent ayant une dysgraphie :
« J’y croyais pas tellement plus que ça. Et pour autant, agréablement surprise. Déjà au bout de la seconde séance, j’ai remarqué une nette amélioration de son écriture ! »
En quoi l’hypnose peut-elle donc agir, s’il ne s’agit pas d’un trouble psychologique ?
Très souvent, les troubles graphiques sont accompagnés d’une diminution de l’estime de Soi, qui ne fait qu’amplifier les difficultés.
De plus, l’état hypnotique, cet état modifié de conscience, est un fonctionnement permettant d’entrer en contact avec l’inconscient, et de fait, avec les processus implicites, procéduraux. L’hémisphère droit encode ses processus procéduraux. Cet état hypnotique permettrait donc une stimulation de l’hémisphère droit et donc des processus procéduraux tel que la graphie.